Crée en 1981, le Cercle Celtique Bugale an Oriant (les enfants de Lorient) a pour passion le respect de l'authentique et pour souci de préserver et faire connaître le patrimoine culturel de la Bretagne.
Il se veut digne ambassadeur de la riche tradition de son terroir, l'âme et l'esprit d'une région.
Cercle de Basse Bretagne affilié à la Confédération Kenleur (Confédération culturelle bretonne issue de la fusion des confédérations Kendalc'h et War'l Leur) et classé en première catégorie, Bugale an Oriant a su conserver, au fil des ans, l'héritage des ancétres : costumes et danses, autant de traditions vivantes d'un passé glorieux.
Composé de 91 membres actifs, d'une vingtaine de danseurs adultes et 25 danseurs enfants, Bugale an Oriant a parcouru un long chemin, alliant les danses traditionnelles au mouvement scénique, créant réguliérement de nouvelles chorégraphies, participant activement au Festival de Lorient : exposition de costumes traditionnels de Bretagne et initiation à la broderie et la peinture sur velours.
Les membres du groupe portent des costumes de fête traditionnels du Pays de Lorient.
L'homme porte un costume du 1900/1910, composé d'une veste non fermée sur un gilet en drap noir ornés de velours et d'un pantalon noir. Le chapeau, en poils de castor puis de taupe, offre la particularité de ne pas avoir de rubans flottants et de s'orner d'une boucle ovale, en or ou en argent fixée sur le devant.
La femme porte le costume long de 1910/1920 ou un plus court de 1940/1945.
Ces costumes se composent essentiellement d'une jupe et d'une camisole de drap noir avec des applications de velours qui seront moins larges pour le costume long, et ornés de bandes perlées ou de galons pour le costume court.
Un tablier à large devantier couvrant le buste est en satin brodé, en velours uni ou en moire antique de couleur noire ou exceptionnellement de velours foncé pour le costume long. Le tablier court, noir et de velours sombre est aussi brodé,peint ou perlé.
Coiffes, manchettes et cols sont en dentelle brodée sur tulle. La coiffe, petite et portée basse en début de 20ème siècle, devient plus grande, plus ajourée et portée plus haute en fin de tradition. Les jeunes filles portent des tabliers de cotonnade.
